xGattsx
Nombre de messages : 600 Localisation : St Cyr / Loire Date d'inscription : 13/10/2004
| Sujet: Paradise Lost - Scène 1 Prise 10 Lun 18 Oct à 9:45 | |
| Le titre de leur nouvel album s’intitulera "PARADISE LOST", dans la célébration de leur 10ème album studio depuis la sortie du premier album "LOST PARADISE" en 1990. | |
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Lovecraft Langue pendue
Nombre de messages : 322 Localisation : Paradise City Date d'inscription : 04/11/2004
| Sujet: Re: Paradise Lost - Scène 1 Prise 10 Ven 5 Nov à 11:34 | |
| Je l'attend avec impatience celui-là.
Symbol of Life m'a reconcilié avec le groupe et constitue, pour moi, l'un de leur tout meilleur témoignage! | |
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Lovecraft Langue pendue
Nombre de messages : 322 Localisation : Paradise City Date d'inscription : 04/11/2004
| Sujet: Re: Paradise Lost - Scène 1 Prise 10 Mar 18 Jan à 14:42 | |
| Le visuel du Mini CD "forever after" : L'album sortira le 21 Février prochain chez BMG/GUN. | |
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Idril Langue pendue
Nombre de messages : 66 Date d'inscription : 17/11/2004
| Sujet: Re: Paradise Lost - Scène 1 Prise 10 Lun 24 Jan à 22:58 | |
| J'ai vu la pochette il ya pas lonptemps, elle est fort sympathique et j'attend leur cd avec une grande impatience | |
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Lovecraft Langue pendue
Nombre de messages : 322 Localisation : Paradise City Date d'inscription : 04/11/2004
| Sujet: Re: Paradise Lost - Scène 1 Prise 10 Mer 26 Jan à 13:54 | |
| La "superbe" couvrante de l'album! Extrait de Metallian.net: - Citation :
- Le chanteur Nick Holmes avait annoncé la couleur il y a quelques semaines.
Le nouvel album homonyme "Paradise Lost" serait vraisemblablement "le plus lourd" de la formation depuis dix ans, ce qui nous ramène donc à la période de parution du désormais classique "Draconian Times"...
...Revue du track list en détail :
1 - "Dont belong" Introduction piano drapée de textures synthétiques en cordes, pouvant rappeler l'atmosphère de "Host" ou "One Second" mais en plus posé et mécanique que ce dernier titre. Paradise Lost prend son temps : Holmes installe un chant posé, et les guitares n'arrivent que plus d'une minute après la note de départ. Rythmiques pleines et batterie lourde appuient un chant presque incantatoire mais empreint de retenue, lequel "tient" un morceau dont le potentiel orchestral reste à un stade de développement minimal.
2 - "Close your Eyes" La rythmique principale et précédant les chorus, relativement étrange et presque "aplatie", est axée autour de quelques demi-tons. Elle peut à cet égard rappeler l'esprit de certaines rythmiques curieuses sur le plan mélodique, qui se trouvaient sur "Believe in Nothing". La voix de Nick Holmes se noie dans les effets sur certaines parties des refrains, lesquels réussissent à faire s'envoler un titre assez lourd et égrené sur un tempo médium.
3 - "Grey" On comprend pourquoi ce titre fut initialement choisi comme premier single, délogé par la suite de ce rang par "Forever After". Efficacité maximale dès le riff d'introduction : tranchant total de la rythmique, très Heavy, surplombée de leads comme seuls ces types peuvent en créer. C'est à ce stade de l'écoute le titre le plus enlevé, tout en restant très enrobé dans la forme. Sur les refrains, le chant de Nick Holmes parvient à installer une délicieuse boucle vocale qui se conjugue bien avec les variations harmoniques des guitares, tandis que les couplets installent des transitions plus aérées, toutes en basses (Stephen Edmonson, un son plus énorme que jamais, sur une grande partie du disque).
4 - "Red Shift" Atmosphère faussement éthérée et gorgée de basses en introduction, pour un titre ayant a priori un potentiel de single. Ses textures les plus aérées précipitent le spleen, entre "Host" et "One Second". Les harmonies de voix, aussi simples soient-elles, servent avec emphase des couplets très planants et empreints de guitares très Cold dans leurs arpèges, tandis que les refrains célèbrent le plomb de lourdes rythmiques de guitare, qui font - aussi - échapper le titre à une épure totale. Question de choix. Assurément, un titre court des plus contrastés au sein de l'album... et donc des plus captivants.
5 - "Sun fading" De nouveau, rythmiques très lourdes et parties de batteries incantatoires (roulements martiaux, frappe vengeresse sur les parties les plus ambiancées). Holmes ne se départit pourtant pas de ses choix "clairs" au chant. Mais il "explose" davantage sur certaines parties, à la manière de certaines déclamations présentes sur "Draconian Times". Les leads, typés comme jamais, donnent aux harmonies de base des tournures à la fois épiques et dont les notes maintenues grincent d'un psychédélisme sournois.
6 - "All this was" Titre très épuré sur les parties couplets, après une introduction des plus épique qui soit : ces mêmes couplets frisent le format de la ballade (à grand renfort de basses rondes et de guitares électro-acoustiques) tandis que les rythmiques, aussi énormes qu'enlevées, reprennent le dessus dès l'arrivée des refrains, littéralement tueurs. Holmes y exulte. Classique et efficace, mais pas le titre le plus emphatique ni le mieux construit de l'album. On décroche par moments.
7 - "For all you leave behind" Paradise Lost retrouve ici le mordant du troisième titre, et la température monte de quelques degrés au fil d'un groove acéré et d'attaques rythmiques sèches. On retourne bel et bien à des formes plus ardentes et... emphatiques, oui. Paradise Lost laisse ici ses réflexes épiques s'exprimer avec naturel et signe de grands refrains. Mais le groupe, avec ingéniosité, distille des harmonies de lead étranges, une étrangeté faisant partie intégrante de la marque de fabrique et qui empêche le titre de tomber dans la facilité. Assez terrible, franchement.
8 - "Accept the Pain" Ambiance très cold en introduction : sons chorussés, chant épuré, harmonies cristallines avant l'arrivée de leads et de guitares rythmiques dont l'ardeur et l'amertume rappellent l'attaque de certains titres de "Draconian Times", tel "Yearn for Change". Rythmiquement, le batteur Jeff Singer continue d'asseoir un style aussi peu démonstratif que... très en place : sobriété maximale pour effet garanti. Paradise Lost se pare sur ce titre d'une aura d'indestructibilité, renouant avec le mordant développé sur le titre précédent tout en recourrant à des nappes de claviers enchanteresses en guise d'arrangements ponctuels.
9 - "Shine" Rythmique médium pour une composition pleine de nerf et de spleen... sur les refrains. Le reste, pourvu d'un groove retenu, laisse davantage de marbre, comme si Paradise Lost s'essoufflait un peu, cherchant à encadrer par des couplets somme toute assez fades des chorus réussis. Le coup des dents de scie. Petite baisse de régime ici, donc, à ceci près que les lignes de voix de Holmes restent impeccables.
10 - "Spirit" Lourde charge rythmique chargée en superpositions de voix (une ligne principale, une voix secondaire noyée d'effets pour le lien avec les chorus), "Spirit" n'est pas non plus le titre le plus inspiré de l'album. Pourtant, quelle évidence que celle du déploiement de forces et d'effets ! La domination des saturations aboutit à une composition grasse mais assez linéaire, hormis le temps d'un pont voix/guitare en forme un clin d'oeil religieux. Il y a comme une petite baisse de régime de Paradise Lost depuis deux titres, sans qu'on crie pour autant au bâclage. Mais l'ensemble sonne plus... "facile", et en tout cas moins subtil que certaines autres compositions du disque.
11 - "Forever After" Single presque parfait, ce dernier bénéficie des services de la vocaliste de Tapping The Vein. A travers cette présence de la femme, il renoue avec une petite recette qui fit le succès du premier single issu de "Symbol of Life".
Paradise Lost débute par quelques notes de clavier avant d'installer une rythmique introductive enlevée et lourde en saturations. Le morceau est ensuite organisé en crescendo. Holmes pénètre l'arène sous couvert d'effets cybernétiques (décidément, Rhys Fulber a chargé la production) et si le morceau est un peu lent à partir (une minute et plus avant la première rythmique mordante), les envolées de guitares et de voix qu'il déploie sur les deux dernières minutes valent certains des meilleurs singles du groupe. Choix intelligent que celui de placer ce titre en avant-dernière position, car il forme un dernier sursaut sans alourdir le propos, mais en lui donnant au contraire une optique "évasive". Les voix de Heather Thompson, habilement mêlées par le mixage de Fulber à celles de Holmes, donnent au titre une certaine "souplesse" : une respiration quasi-androgyne, qui engendre des minutes des plus sensuelles tout en restant fidèle à la morsure du rock et aux relents gothiques imprégnant l'oeuvre du quintet.
12 - "Over the Madness" La ballade finale, le titre inévitable. Rien de très grandiose là dedans, même si ça reste bien fait : belles harmonies, spleen débordant, partie solo assez longue. Comment bien finir - mais sans surprises comparé au titre final de "One Second".
"Paradise Lost", assurément, ne révolutionne nullement les archétypes "de seconde génération" posés par Paradise Lost ces dernières années. Il risque au final de rester dans les mémoires davantage comme la confirmation de la régénération de ces canons là, plutôt que le dessein d'une refonte en forme de chapitre III. A suivre ? Purée, je suis impatient de l'écouter. Plus qu'enthousiaste le HP!!! | |
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| Sujet: Re: Paradise Lost - Scène 1 Prise 10 | |
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