Le Fils De Chucky

Le Fils De Chucky: 9/10

Synopsis:
Apprenant qu'un film sur les effroyables exploits de ses parents décédés est en train de se tourner, Glen, le fils de Chucky, se rend à Hollywood. Ayant réussi à ramener ces derniers à la vie, il s'aperçoit vite que sa nouvelle famille est loin d'être aussi chaleureuse qu'il l'avait rêvé... A la grande horreur du gentil Glen, ses parents se lancent dans une nouvelle série d'exploits macabres. Chucky, lui, ne parvient pas à se faire à l'idée que son fils ne partage pas son goût du meurtre ; quant à Tiffany, elle ne rêve que de croiser le chemin de la star du film, Jennifer Tilly. Chaque rencontre apporte son lot de surprises...

Voilà, enfin vu, le 5ème volet d'une de mes franchises préférées (avec une préférence au départ pour le 1er et le 4ème volet).
Mais celui-ci va bien au-délà de toutes mes espérances!
Pourtant de l'appréhension, j'en avais! Le côté auto-parodique très prononcé du film, se dégageant de la B.A ou des articles, me faisait peur...
Et bien que nenni, le tout passe très bien... Donc, oui, l'action se passe bien à Hollywood mais le ton adopté est tellement désinvolte que l'on oublie totalement cet aspect du film. "Holy Wood" serait plutôt le mot requis tellement les clins d'oeils fourmillent dans cette oeuvre: du Ed Wood certes (Glen or Glenda ), mais aussi du De Palma très prononcé (le fameux découpage de plan), du Hitchcock (incontournable scène de la douche, ici, du meilleur effet) voir même Kubrick (les relations familiales de Shining... ).
A souligner la belle prestation de Jennifer Tilly, là aussi j'avais des doutes, mais son rôle double-emploi est mené de la plus belle des façons.

C'est Don Mancini donc, le créateur de la franchise qui prend la suite de la réalisation du grand Ronny Yu et il s'en sort vraiment très bien: mise en scène rythmée, soignée et calculée...rien n'est laissé au hasard, beaucoup de travail, pour que chaque scène de meurtre prenne l'allure d'un véritable tableau, une vrai réussite esthétique, pour qui n'est pas allergique à "l'art morbide"...Morbide le mot est lancé, humour morbide (le film est vraiment drôle pour qui apprécie ce genre d'humour!), dénouement morbide (j'adore cette fin...) et personnages morbides que dis-je carrèment psychotique ouais!

Un Chucky égal à lui-même, une Tiffany plus craquante que jamais et un fils très...mignon et visuellement très réussi...
Une série B qui fait plus que plaisir, un film de fou... A l'instar du 4, Bride Of Chucky, déjà culte pour moi!

La comparaison avec Scary Movies me gêne un peu Cat.
Le ton adopté dans les Chucky même s'il est bien souvent parodique et drôle parvient toujours à faire subsister un aspect sérieux dans son déroulement de sorte à ce que l'on ne perde pas pied et que l'on sache à chaque fois que nous sommes dans un univers cohérent et non dans le délire un peu trop foutraque et nawak des comédies comme Scary Movies.
Le dosage de Chucky dans ce domaine est bien foutu et c'est ça qui est fort depuis les 2 derniers films de la franchise!
Pour le reste, on est d'accord et c'est cool!
J'adore ces films d'horreur ayant pour toile de fond l'enfance et ses attributs...Ca alimente un certain aspect gothique je trouve... D'autres exemples de films? Allez: Dolls (Les Poupées) de Stuart Gordon et Yuzna, Monster In The Closet, La Compagnie Des Loups...