Afin d'alléger le topic "Dernier film vu" et, ainsi, contenter nos Admins et Modos préférés, voici un topic dédié au dieu vivant du cinéma.
Dario"godz"Argento.Filmographie
ICIBiographie
ICIUne figure culte et emblématique du Giallo dans les années 70 (
Le Chat à Neuf Queues, Quatre mouches de velours gris, Les Frissons de L'Angoisse...) pour ensuite ce transformer en maitre mondial de l'horreur avec des classiques tels que
Suspiria, Inferno, Phenomena...Ils continuent à nous faire rêver/frissoner, alors que beaucoup ne donnaient pas cher de sa renomée au milieu des années 90, avec des films plus reçents et ô combien superbes
Le Syndrome de Stendhal, Le Fantôme de l'Opéra, Non Ho Sonno...
Vous l'aurez compris un de mes réalisateurs (si ce n'est mon réalisateur) préférés. Un goût artistique certain, un savoir-faire irremplaçable pour nous faire peur et/ou nous émouvoir et un esthétisme attachant toujours présent dans chacun de ses films: bref, un sens du spectacle digne du grand guignol!!!
L'art pictural selon Argento dans "Les frissons de l'angoisse".
Des plans, des idées qui font toujours mal...Toujours dans "Les frissons de l'angoisse".
L'oiseau au plumage de Cristal (1969)Suite à sa participation au scénario de "Il était une fois dans l'Ouest", il s'agit du premier film de Dario Argento et tout est déjà là:
- La beauté de la mise en scène minutieuse, manièrée et des choix artistiques irréprochables.
- Le respect du "rituel Argento": des femmes belles et "fortes", Le "traumatisme" de l'enfance, une sensualité omniprésente...
- Une superbe musique composée, ici, par Ennio Morricone.
Un giallo en hommage à son maître Mario Bava, vraiment superbe et passionnant.
Le Chat à Neuf Queues (1971)Tout de suite après le succés de L'Oiseau Au Plumage De Cristal, Argento enchaîne ce deuxième giallo "Animalier".
La maestria du maitre est toujours là même si l'oeuvre baigne dans un climat plus "américanisé" de part l'aspect très 70's des décors et des acteurs (Karl Malden, James Franciscus et Catherine Spaak).
La narration manque de fluidité et le scénario comporte des longueurs incluant des scènes presque inutiles (celle du cambriolage au milieu du film même si le personnage du casseur vraiment "sur-caricatural" est très intéressant...).
Reste toujours cette sensualité "Argentesque" (même si le choix des actrices imposées par les producteurs ne sont pas des plus judicieux) et des scènes vraiment cultes et purement jouissives.
Celle du verre de lait, par exemple, imbriquant suspense, charme et drame de fort belle manière. Ou bien, la scène du train, dynamique et nerveuse à souhait.
Un bon film mais pas le meilleur dans la carrière de Dario Argento (de son propre aveu également).
Suspiria (1977)Une pure merveille. La musique des Goblins est d'enfer, parfaite donc.
Le traitement du mythe des sorciéres y est narré de façon originale et très élaborée grâce à une superbe idée de Daria Nicolodi (la compagne de Dario Argento à l'époque).
Une Jessica Harper éblouissante au milieu des ténébres hantant cette oeuvre. Désirable...
Toute la maestria d'Argento est là-dedans, chaque plan est étudié minutieusement, chaque décor est détaillé, recherché pour qu'à chaque seconde nos yeux soit éblouis par tant de rythme et de beauté!
Un de mes meilleurs films, tout simplement.
Ténébres (1982)A l'opposé de Suspiria, le film de toutes les contradictions "Argentiennes".
Un film très clair avec une prédominance sur le blanc.
Un décor et un climax limite futuriste avec cette ville parfaite, carrée et disciplinée.
Tout ceci, voulu par Argento, pour obtenir Le Giallo des Giallos. Et pour atteindre son but, Argento s'auto-parodie et arrive finalement au même effet en prenant des chemins plus tortueux. Jouissif, donc, à l'image de la scène du bras coupé (beaucoup de blanc, accentue les rouges forcemment).
Bref du tout bon avec le précieux score de Simonetti encore et toujours, Daria Nicolodi sensuelle à souhait, un scénario béton...Bla, Bla, bla
Du bonheur!!!